Iférouane 2025

Après deux années d’interruption le 17ème festival de l’Aïr a eu lieu du 5 au 7 décembre à Iferouane dans les dunes de Chiriet avec pour thème :

« Valorisation du tourisme interne et de l’artisanat piliers de souveraineté nationale et d’un développement résilient »

Les premiers ministres du Tchad, du Sénégal er de l’AES ont été invité avec leurs délégations.

Quelques photos envoyées à Niger Vivant par Moussana

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Culture

17 ème édition du festival de l’aïr : Iferouane s’apprête à accueillir le Festival de l’Aïr sous le signe du tourisme et de l’artisanat.


Niamey, 4 novembre 2025

La ville d’Iferouane, nichée au cœur du massif de l’Aïr dans la région d’Agadez, s’apprête à vibrer du 1er au 3 décembre 2025 au rythme du Festival de l’Aïr, une manifestation culturelle majeure placée cette année sous le thème :

« Valorisation du tourisme interne et de l’artisanat : piliers de souveraineté nationale et d’un développement résilient ».

Cette édition, qui s’annonce riche en couleurs et en symboles, mettra à l’honneur le patrimoine culturel et artisanal nigérien à travers diverses activités : excursions touristiques, forum de sensibilisation sur la paix et la cohésion sociale, expositions de produits artisanaux, compétitions culturelles et présentations artistiques.

Le Festival de l’Aïr, véritable vitrine du patrimoine saharien, vise à redynamiser le tourisme interne et à soutenir les artisans locaux, dans un contexte économique national marqué par la recherche de nouveaux leviers de croissance. Il constitue également un espace de rencontre et d’échanges entre les communautés, contribuant à la promotion de la paix et du vivre-ensemble dans la région d’Agadez.

Pour les organisateurs, la valorisation du tourisme et de l’artisanat représente bien plus qu’un enjeu culturel : c’est un levier stratégique de souveraineté nationale et de développement résilient. En redonnant vie à ces secteurs, le Niger entend renforcer sa cohésion sociale tout en soutenant une économie locale fondée sur le savoir-faire, la créativité et la fierté identitaire.

Le Festival de l’Aïr 2025 s’annonce ainsi comme un rendez-vous incontournable du patrimoine nigérien, symbole d’un pays qui mise sur ses richesses culturelles pour bâtir un avenir durable et souverain.

Source : ouragan.info

Niger – Patrimoine

Le noyau historique de la vieille ville d’Agadez menacé par les pluies

 Ahmadou Atafa – 11 septembre 2024

Suite aux fortes pluies enregistrées dans la commune d’Agadez, un amer constat se dégage. En effet, plusieurs maisons et murs se sont effondrés dans le centre historique de la ville d’Agadez communément appelé « vieille ville » et qui est composé de onze anciens quartiers que sont Katanga, Obitara, Amdit, Hougberi, Founamé, Amarewat, Akanfaya, Oumourdan Magas, Oumourdan Nafala, Agargarin Saka et Oungoual Bayi.

Dans ces quartiers, des maisons chargées d’histoire datant pour certaines du 11ème siècle sont tombées ou sont sur la voie de l’être. Une conséquence du cumul de pluviométrie enregistré du 27 août au 4 septembre 2024 qui a sérieusement touché le noyau historique d’Agadez inscrit, rappelons-le, sur le registre du patrimoine mondial de l’humanité de l’UNESCO, le 22 juin 2013 lors de la 37ème session du comité du patrimoine mondial de l’UNESCO tenue à Phonom Penh, au royaume du Cambodge.

Inondations dévastatrices,

La rentrée repoussée

Certaines zones du pays ont enregistré « jusqu’à 200 % » d’excédent de pluies par rapport aux précédentes années, selon les services de la météorologie nationale.

La saison est déjà terminée dans les zones plus arides et tire à sa fin dans le sud humide, notent-ils.

En raison des dégâts causés dans les écoles et leur occupation par des milliers de déplacés, le gouvernement a repoussé au 28 octobre la rentrée scolaire, initialement prévue le 2 octobre.

Bilan catastrophique au Niger

Au Niger, plus de 300 morts et un million de sinistrés depuis le début de la saison des pluies.

Publié le : 09/10/2024

Depuis juin, le Niger a été frappé par des inondations dévastatrices, entraînant de lourdes conséquences humaines et matérielles. Selon le dernier bilan, les inondations ont entraîné la mort de 339 personnes, fait 383 blessés et 1 176 528 sinistrés, a indiqué, mardi, l’Agence nigérienne de presse.

Le bilan s’alourdit au Niger. Des pluies exceptionnelles y ont fait 339 morts et plus d’un million de sinistrés dans tout le pays depuis juin, a annoncé, mardi 8 octobre, l’Agence nigérienne de presse (ANP), un média d’État. Un précédent bilan du ministère nigérien de l’Intérieur faisait état le 4 septembre de 273 morts, plus de 700 000 sinistrés et 278 blessés.

Au 23 septembre, les inondations ont causé « 339 pertes en vies humaines », fait 383 blessés et 1 176 528 sinistrés, précise l’ANP qui cite la Protection civile, qui dépend du ministère de l’Intérieur.

Selon l’ANP, quatre régions sont sévèrement touchées : Maradi (centre-sud, 111 morts), Tahoua (ouest, 99 morts), Zinder (centre-est, 65 morts) et Dosso (sud-ouest, 22 morts). Niamey, la capitale, a enregistré 9 morts.

(…)

Des inondations dévastatrices, la rentrée repoussée

Certaines zones du pays ont enregistré « jusqu’à 200 % » d’excédent de pluies par rapport aux précédentes années, selon les services de la météorologie nationale.

La saison est déjà terminée dans les zones plus arides et tire à sa fin dans le sud humide, notent-ils.

En raison des dégâts causés dans les écoles et leur occupation par des milliers de déplacés, le gouvernement a repoussé au 28 octobre la rentrée scolaire, initialement prévue le 2 octobre.

Mi-septembre, il avait assuré avoir assisté plus de 700 000 sinistrés avec plus de 8 000 tonnes de céréales, des moustiquaires, des couvertures, ou des tentes.